1 juillet 2020

Escales, des artistes et Bordeaux se déconfine…

Chers adhérents, chers amis, chers visiteurs,

Notre association reprendra ses activités en septembre avec la découverte de l’atelier du peintre et plasticien  bordelais Isidore Krapo. Ce grand coloriste nous fera pénétrer dans l’intimité de son univers atypique et fantasque.

Notez la date : samedi 26 septembre à 11h.

D’ici là, nous vous invitons à découvrir ses 40 ans de carrière dans le cadre de l’exposition solo « Au préalable, Isidore Krapo (1980-2020) » organisée par le Groupe des Cinq, qui se tient actuellement aux Glacières de la banlieue, 121 avenue Alsace Lorraine à Bordeaux-Caudéran.
Deux visites publiques, en présence de l’artiste, sont proposées les  jeudis 9 & 23 juillet, à 18h.

Nous nous réjouissons de vous retrouver prochainement et vous souhaitons un très bel été…

*image en couverture tirée de l’article signé Céline Musseau publié le 04/07/20 sur sudouest.fr (David Thierry © SudOuest)
10 février 2020

Prochaine visite : COUTUME{STUDIO}

Pour notre prochaine sortie, nous vous proposons de partir à la découverte d’un nouveau lieu d’exception ouvert à Bordeaux depuis peu : COUTUME{STUDIO}. Un cabinet de création et de décoration installé dans un hôtel particulier entièrement repensé comme un lieu de vie intime dans lequel sont présentées des pièces uniques d’artistes contemporains.

Nous serons reçus par les inventeurs de ce studio unique à Bordeaux : Karine Pelloquin et Frédéric Aguiard, architectes d’intérieur, qui nous présenteront leur parcours et leurs choix artistiques.

Quand : Samedi 15 février 2020, à 11h.
Où : 46 rue Lafaurie de Montbadon, à Bordeaux.
Qui : Cette visite est proposée aux membres de l’association Escales, des artistes et Bordeaux à jour de leur cotisation 2020.
Comment : par inscription par mail (obligatoire) auprès de Christiane Millien (chmilien@yahoo.fr)

Nous vous proposons de faire connaitre notre Association en invitant vos amis.

28 janvier 2020

« comme neige au soleil », : Axel Ingé, Béatrice Pontacq et Tommy Vissenberg à l’Espace Beaulieu

Pour sa troisième exposition de la saison culturelle 2019/2020, l’Espace Beaulieu invite trois artistes bordelais à présenter une sélection d’œuvres récentes autour de la thématique de la perception de la lumière : exposition « comme neige au soleil » du 5 février au 4 avril 2020, curatée par Adélaïde Sieber (cheffe de projets culturels, La Base sous-marine) et Corinne Szabo (professeure d’histoire des arts au lycée Michel de Montaigne – Bordeaux, critique d’art), dessins, peinture et installation d’Axel Ingé, dessins et peintures de Béatrice Pontacq, dessins et céramiques de Tommy Vissenberg.

Vernissage mercredi 5 février 2020, à 18h30, en présence des artistes.
Espace Beaulieu, 145 rue de Saint Genès, 33000 Bordeaux.

23 janvier 2020

Des images de notre dernière visite d’atelier…

…chez Barbara Schroeder, samedi 18 janvier 2020 (lire ci-dessous).

10 janvier 2020

Ce samedi 18 janvier 2020, visite de l’atelier de Barbara Schroeder

L‘équipe d’Escales, des artistes et Bordeaux vous souhaite une très belle et heureuse année, et vous propose de poursuivre en 2020  la découverte de nouveaux créateurs bordelais. Pour sa rentrée culturelle, Escales vous invite à une rencontre privée avec l’artiste plasticienne Barbara Schroeder dans son nouvel atelier bordelais de l’Annexe b.

Entre figuration et abstraction, qu’il s’agisse de compositions murales, de collages, de natures mortes ou de paysages, l’œuvre de Barbara Schroeder se développe autour des thèmes d’une nature morte porteuse de sens et d’émotion. Artiste d’origine allemande, reconnue à l’international, chevalier des Arts et des Lettres, prochainement intronisée à l’Académie Nationale des Sciences, des Arts et des Belles Lettres de Bordeaux (grâce au parrainage du regretté Robert Coustet), Barbara Schroeder s’est installée en Gironde en 1984 sur les bords de l’Estuaire et depuis quelques mois dans un atelier de l’Annexe b. qu’elle ouvre exceptionnellement aux membres d’Escales.
De retour en résidence à Knysna en Afrique du Sud, elle nous fera partager sa réflexion plastique sur la manière dont la nature se reconstruit après le traumatisme du feu.

Quand : samedi 16 janvier 2020, à 11h.
Où : Annexe b – Résidence d’artistes, Quartier Grand Parc, 1 rue Jean Artus, 33300 Bordeaux. Tram C, arrêt Grand-Parc – Liane 9 ou 46, arrêt Ampère.
Qui : cette visite est proposée aux membres de l’association Escales, des artistes et Bordeaux à jour de leur cotisation. 
Comment : renseignements complémentaires et inscription obligatoire auprès de Christiane Millien : chmilien@yahoo.fr – 06.61.91.66.19, ou d’Adeline Falières : falieres.adeline@gmail.com – 06.71.27.96.48.

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En amont de cette rencontre, Barbara Schroder vous invite au vernissage de son exposition « Knysna » à la Galerie Tinbox mobile, place Camille Jullian à Bordeaux, mardi 14 janvier 2020 à 19h (exposition présentée du 14 janvier au 16 février 2020).

5 décembre 2019

Exposition des créations de Francine Delmer, « Achrome »

Francine Delmer, artiste et membre escalienne depuis les origines, auteure de notre magnifique logo, vous convie au vernissage de sa prochaine exposition vendredi 6 décembre 2019, à 18h30.
Nous vous espérons nombreux à découvrir ses dernières créations en noir et blanc, un travail graphique où la pierre noire, les encres et l’aquarelle sont mises au service de la lumière qu’elles montrent et cachent à la fois.

8 novembre 2019

Nouvelle visite d’atelier samedi 22 novembre 2019 : Pierre PORS

Pour cette rentrée 2019, nous vous proposons de rencontrer Pierre PORS, un jeune architecte, observateur de la ville, au talent prometteur.

Pierre PORS développe intuitivement des enchevêtrements de sol, de murs et de toitures rejoignant progressivement une trame tel un tissage complexe rythmé de ses régularités et irrégularités, composant et décomposant la ville, délivrée de toutes contraintes règlementaires, de tout conflit de territoire.
La ville est son moyen d’expression, son matériau, sa force d’évasion.

Quand : samedi 23 novembre, à 11h.
Où : Annexe b – Résidence d’artistes, Quartier Grand Parc, 1 rue Jean Artus, 33300 Bordeaux
Qui : cette visite est proposée aux membres de l’association Escales, des artistes et Bordeaux à jour de leur cotisation 2019.
Comment : renseignements complémentaires et inscription auprès de Christiane Millien : chmilien@yahoo.fr – 06.61.91.66.19, ou d’Adeline Falières : falieres.adeline@gmail.com – 06.71.27.96.48.

9 octobre 2019

Visites de l’exposition Corinne Szabo, « Les images ne meurent pas » • Espace Beaulieu

Dans le cadre de l’exposition Corinne Szabo, « Les images ne meurent pas » présentée à l’Espace Beaulieu du 9 octobre au 30 novembre 2019, l’association Escales, des artistes et Bordeaux propose deux visites commentées, en présence de l’artiste :
• samedi 16 novembre 2019, à 11h
• mercredi 27 novembre 2019, à 18h
Renseignements et inscriptions par mail : falieres.adeline@gmail.com – alice.roullee@gmail.com.

Corinne Szabo est professeure agrégée d’arts plastiques et d’histoire des arts, commissaire d’exposition et critique d’art. Elle enseigne l’histoire des arts en classe préparatoire aux grandes écoles (Lycée Michel de Montaigne, Bordeaux) et à l’ICART (École du management de la culture et du marché de l’art).
Corinne Szabo pratique une activité artistique de « collage photographique » en relation avec la mémorisation et la réactivation de notre culture visuelle. Son travail de collecte basé sur la reproduction des oeuvres d’art interroge la persistance des images dans la société contemporaine.

9 octobre 2019

Exposition Espace Beaulieu : Corinne Szabo

Du 9 octobre au 30 novembre 2019, l’Espace Beaulieu accueille la première exposition de Corinne Szabo, professeure agrégée d’arts plastiques et d’histoire des arts, commissaire d’exposition et critique d’art.

Corinne Szabo pratique une activité artistique de « collage photographique » en relation avec la mémorisation et la réactivation de notre culture visuelle. Son travail de collecte basé sur la reproduction des oeuvres d’art interroge la persistance des images dans la société contemporaine.

 

Vernissage mercredi 9 octobre 2019, à 18h30,
en présence de l’artiste.

 

 

« Dans le sillage de L’Atlas Mnémosyne d’Aby Warburg[1], mes productions rendent compte de la permanence des images à travers les siècles. Des gestes, des postures, des figures, des affects revenant du passé s’inscrivent dans le présent et se croisent de manière intempestive dans les recto-verso des pages des magazines constituant ainsi des matériaux ready-made à collecter puis à réactiver.

À partir de l’examen de ces archives (Connaissances des arts, Beaux-Arts, Art Press…), la pratique consiste à sélectionner puis à fusionner des reproductions d’œuvres d’art en fonction des réminiscences plastiques et théoriques qu’elles émettent. Les pages arrachées sont disposées sur une table lumineuse afin d’être photographiées. La lumière traversant la page « éclaire » les associations existant entre les deux images fusionnées, la photographie obtenue « révèle » avec force un surgissement du passé susceptible d’engager une réflexion sur la persistance de l’héritage artistique.

Ces « images survivantes »[2], mixages de reproductions variées qui relèvent d’une création postmoderniste et appropriationniste[3], forment des interprétations transversales et anachroniques sur notre culture visuelle, déclenchent une expérience du « non-savoir qui nous éblouit chaque fois que nous posons notre regard sur une image de l’art. »[4].

 

Pour l’Espace Beaulieu, maison diocésaine de l’Eglise catholique, le choix des pièces s’est porté sur les « formules du pathos » (Aby Warburg) et sur « l’expression des passions humaines » (Charles Le Brun) afin de constituer une sorte d’archéologie de la douleur à travers la religion[5] ou la mythologie et de dresser un inventaire des états psychiques et corporels incarnés dans les œuvres de la culture figurative : figures mélancoliques, endeuillées, expressions passionnelles. Les montages présentés transforment les images en une écriture émotionnelle et proposent de nouveau une archive pour notre mémoire collective. »

Corinne Szabo,
pour l’Espace Beaulieu, octobre 2019

 

[1] Aby Warburg constitue son atlas Mnémosyne de 1924 jusqu’à sa mort en 1929. Issu de la pratique du montage, l’historien a constitué cet atlas d’images à partir de tableaux noirs épinglés de reproductions d’œuvres d’art. Chaque planche fait un rappel mémoriel de figures anciennes reproduites en continu dans les arts visuels et permet de créer des associations en vue d’une histoire des formes sous l’angle anachronique. [2] Le terme est de Georges Didi-Huberman dans L’Image survivante, Histoire de l’art et temps des fantômes selon Aby Warburg, Paris, Minuit, 2000 [3] Déconstruisant le mythe de l’originalité et de la nouveauté, les artistes de la fin du XXe siècle remettent en question la pureté du médium, le chef-d’œuvre unique et la paternité en pratiquant un art de réappropraition. [4] Georges Didi-Huberman, Devant l’image, Paris, Minuit, 1990 [5] Des lamentations antiques jusqu’aux œuvres de Marina Abramovic, la souffrance est l’un des terrain d’expérimentation favoris des artistes faisant de la Passion du Christ le modèle d’une iconographie de la douleur.
23 avril 2019

Béatrice Pontacq, « Si proche, si lointain »

Le Château d’Issan (Margaux) accueille les peintures, dessins et photographies de Béatrice Pontacq du 9 mai au 28 juin 2019, avec le soutien de l’association Escales, des artistes et Bordeaux.

Le travail de Béatrice Pontacq pose la question du double, du doute, du trouble, de l’ici et de l’ailleurs, du proche et du lointain. Au trouble visuel s’ajoute le trouble de la contemplation, de ce que l’on croit voir, de ce que l’on ne voit pas et qui pourtant est ; de ce que l’on ne comprend pas tout à fait, de l’illusion, de l’invisible, de l’imprécision, du flou, de l’indéterminé, de l’impalpable, de l’impermanence. Les toiles de Béatrice Pontacq parlent évidemment d’espace, d’allers et retours. Entre présence et absence, ses oeuvres esquissent des lieux où la vacuité, la trace et l’effacement, tentent de révéler le tremblement du temps au travers d’un sentiment de perte et de fuite qui pointent notre temporalité.
Les accidents formels et tangibles de la couleur et de la matière tiennent tout autant leur place dans ces paysages abstraits, ces cartographies, dans un rôle de balancier et d’équilibre qui rendent finalement cette quête mystique palpable, jouissive, et supplantée par une sérénité contemplative…

À l’occasion de l’exposition « Si proche, si lointain », Béatrice Pontacq présentera une vingtaine de toiles grand format, des dessins, ainsi qu’une série de photographies récentes.  

Vernissage jeudi 9 mai 2019, à 19h, en présence de l’artiste.



Exposition présentée du lundi au vendredi de 9h à 16h ainsi que dans le cadre des visites au Château d’Issan et sur rendez-vous.